The Stahlhuth/Jann organ in Dudelange (Luxembourg) is a grand romantic organ, with influences from Germany, France and England. This organ is very versatile, boasting two swell divisions, a full string choir, a Chamade division, two 32 foot pedal stops and many solo voices. Since 2002, over 100 CDs have been released from this instrument.
- Two stereo channels of chromatically sampled stop-by-stop pipes, including recorded tremulants for select reed stops, are available.- The console has been implemented as a virtual screen.- The jambs have been optimized for single and dual touchscreens in both landscape and portrait orientations.- Implementation of a simple screen for both landscape and portrait orientation.- Implementation of modeled tremulants for Hauptwerk, Positiv and Schwellwerk, as well as recorded tremulants for four reed stops. - Basson Hautbois 8' (Récit) - Oboe 8' (Récit) - Vox Humana 8' (Récit) - Clarinette (Positif)- A user-programmable crescendo has been implemented, eliminating the need for the Hauptwerk Internal crescendo.- The tonal mute piston can be used to alter the brightness of the Chamade stops.- Implementation of a switch to limit the maximum volume of the Schwellwerk from 32 to 25.- Implementation of an acoustic control slider to enable smooth transitions between perspectives.
Note: Dudelange Surround requires Hauptwerk™ VII or higher. Dudelange Surround does not work with Hauptwerk™ V and VI!
For existing customers of the Dudelange Professional (2-channel stereo sampleset), the upgrade is available as a free download. An additional ilok licence for this is not required.
L'orgue de l'église Saint-Martin de Dudelange fut construit en 1912 par le facteur d’orgues Georg Stahlhuth (1830-1913) et son fils Eduard Stahlhuth (1862-1916), disciples de Joseph Merklin. D'origine allemande et établis en Allemagne (près d’Aix-la-Chapelle), Georg et Eduard Stahlhuth connaissaient parfaitement la facture d'orgues romantique allemande. De formation belge et française, ils suivaient de près le développement de la facture d'orgues symphonique française. Enfin, les contrats passés en Angleterre et en Irlande leur permettaient d’avoir une bonne connaissance de l'esthétique romantique anglaise. C'est ainsi qu'ils comptaient parmi les rares facteurs d'orgues de l’époque capables d'intégrer des éléments des esthétiques française et anglaise dans les orgues d'esthétique allemande. Ainsi ils étaient des défenseurs des idées «européennes» en matière d’orgues d'Albert Schweitzer, sur lesquelles reposaient le projet de construction de l’orgue en 1912.
Doté de sommiers à pistons et d'une traction pneumatique, l'orgue de 1912 avait 45 jeux (et trois boites expressives) répartis sur 3 claviers et pédalier et fut alimenté en vent par trois moteurs à eau de fabrication anglaise. Une autre caractéristique en provenance d’Angleterre : le Tuba mirabilis 8' à haute pression (300 mm de colonne d'eau) du Positif expressif. L'esthétique symphonique française était représentée par les nombreux jeux harmoniques, chers à Stahlhuth, et les anches françaises dont au moins trois ont été fabriquées en France par la manufacture Vve Jules Sézerie à Paris: Vox humana 8', Tuba 8' et Posaune 16' «octave grave de bombarde 16', grosse taille». Malgré tout, c’est bien l'esthétique romantique allemande qui était majoritaire, par les nombreux jeux de fonds de 8', une différenciation des claviers au niveau des tailles (large, normale, étroite) et de la dynamique (f, mf, p). A côté du Tuba mirabilis à haute pression, l’orgue disposait également de deux autres jeux très puissants : le bourdon Seraphon Gedackt 8' et la flûte Seraphon Flöte 8', deux jeux de fonds à double bouche. Grâce à ces trois jeux forts, l'abondance des jeux de fonds, les deux boites expressives et les nombreux accouplements en octave aïgue et grave, l'orgue possède une dynamique sonore incroyable.
C'est en 1962, sous l'influence du courant néo-classique, que l'orgue a été profondément modifié: abaissement de la pression du vent, élimination de la traction pneumatique et de la console, modifications au niveau des tuyaux et de l'harmonisation, déplacement de jeux d'un sommier à un autre, ajout de jeux aigus et d'un quatrième clavier d'esthétique néo-classique et élimination de jeux caractéristiques de Stahlhuth.
Dès la mi 1990, l’orgue devint injouable, et nécessitant par là une rénovation en profondeur. Lors de cette rénovation réalisée de 2001 à 2002 par la manufacture d'orgues bavaroise Thomas Jann les travaux suivants ont été réalisés :- restauration et reconstruction des jeux et sommiers de 1912- renouvellement des boites expressives et de l’alimentation en vent- élimination des jeux ajoutés en 1962 et annulation des modifications de 1962- remplacement du quatrième clavier d'esthétique néoclassique de 1962 par un clavier de bombardes en chamade- élargissement de la palette sonore - à un total de 78 jeux réels - au niveau des esthétiques romantique allemande et symphonique française en accord avec la sonorité d'origine de l'orgue, et ceci notamment par:- un développement des jeux gambés (du 16' jusqu'à la Terzgamba 1 3/5')- l'ajout de très nombreux jeux orchestraux et solistes d'esthétique allemande et française- une augmentation considérable du nombre de jeux d’anches (en tout 23) et une plus grande différenciation des anches (allemandes et françaises) sur tous les claviers- un fonds d'orgue très solide basé sur le 32' (Untersatz 32' à partir du do grave et Contrebombarde 32' à longueur réelle)- une grosse quinte 5 1/3' et une grosse tierce 3 1/5' et des mixtures graves au Grand Orgue- une réharmonisation complète de l’orgue sans compromis d’après les principes d'harmonisation romantique-symphonique- nouvelle console à quatre claviers avec combinateur électronique, interface MIDI et un système replay.
Par conséquent, depuis 2002, ce magnifique instrument permet une exécution stylistiquement authentique de la musique d’orgue romantique et symphonique allemande, française et anglaise.
Grand-Orgue
* = jeux restaurés ou reconstitués de 1912
Accouplements:P/I; I/P; II/P; III/P; IV/P; Super I/P; Super II/P; Super III/PII/I; III/I; IV/I; Sub II/I; Super II/I; Sub III/I; Super III/I; III/II; IV/II; Sub III/II; Super III/II; Sub II/II; Super III/III; IV/III
sommiers à pistons; traction électropneumatique
Tremolo: I, II, III; 4995 combinations; MIDI interface, replay-system
5261 tuyaux; 72 jeux; 6 extensions; 4 transmissons
Rénovation de l'orgue: Thomas Jann Orgelbau GmbH, Allkofen
Conception: Thomas Jann, Pierre Nimax jr.Construction: Markus LeipoldHarmonisation: Andreas Utz, Markus Schanze
System requirements:
Hauptwerk Advanced V7 or higher16bit multi loops compressed: 31.9 GB RAM20bit multi loops compressed: 58.8 GB RAM24bit multi loops compressed: 62.2 GB RAM